LECTURE
Zoran Music à Dachau
En 1935, au Prado, Zoran Music copie le Greco, Goya et une oeuvre singulière de Pieter Bruegel, Le triomphe de la mort. A Dachau, en 1944, il devient le témoin oculaire de ce qu’il avait vu en peinture. Il voit la chambre à gaz, les fours rougeoyant dans la nuit, les charettes et leurs chargements de cadavres, « durcis comme des stères de bois », écrit-il, les pendus aux potences, et les morts , les morts partout. Son oeuvre si profonde, sa grandeur, se développera, à partir de cet intersigne vu dans sa jeunesse, comme un triomphe de l’art et de ses pouvoirs sur les puissances du mal. (Jean Clair).
NOTRE AVIS: D’une écriture limpide Jean Clair redonne toute son importance à cet artiste majeur. La période la plus dramatique de son oeuvre s’en trouve mieux comprise. A LIRE
Daniel Baron
Membre de l'Atelier Zeuxis