RENCONTRE AVEC
MARIE-DOMINIQUE POT
Vous aurez un peu à m’attendre.
Vous en profiterez pour décider de vos repères.
A vrai dire, il n’y a rien à voir.
Tout l’élan est au centre de soi.
Les embruns dans les yeux
On se tient au bord de la lande détrempée.
On regarde.
On est d’ici.
On est.
C’est la peau imprégnée de sel et d’iode qui finit par penser, entendre.
Vous pouvez alors commencer à glisser sous le vent,
faire la pierre qui tombe,
le jet,
remonter en flèche.
Rien de bien difficile.
Les pêcheurs jettent du pain, des crabes.
Les nuages en pleine panique de marée montante
vous aspirent,
vous recrachent dans l’écume folle,
Vos ailes zèbrent l’obscurité d’éclairs blancs.
Mouettes qui fusent: elles vous reconnaîtront.
On appelle ces récifs en bas:
Les Triagoz et les Zameguès.
Et vous,
ami soudain devenu goéland,
vous saurez
toute la confusion
qu’exige
un si haut vol.
Métamorphoses, au Diben. Marie-Dominique Pot
Marie-Dominique Pot vit et travaille à Nantes. Docteur ès Lettres, sociologue, diplômée en philosophie, prix de thèse de la ville de Nantes en 1985 pour sa thèse La couleur à l’usine, elle écrit, peint et brode depuis l’âge de sept ans.
« Toutes les images, les connaissances que j’ai pu engranger, par lesquelles je me suis laissée conquérir et tous les textes que j’ai aimés, romanesques, philosophiques, poétiques, mystiques se déposent dans mes images comme un précipité parfois, ou bien y affleurent comme un soupçon d’or évaporé aussitôt… Mes formats de papier, de couleur, de textes, de palimpsestes, d’objets rituels, sont tous des portes pour s’échapper… »
Peinture, couture, écriture, tous mes travaux ont un rapport au livre, au lien, à la broderie, au végétal, au voyage imaginaire, au sacré.
Ils tentent d’aller en permanence de l’intime au cosmique, dans l’émerveillement de la couleur, des matériaux, des formes, de l’harmonie.
POÉSIE
« J’ai toujours écrit de la poésie, j’en ai publié un petit peu, pas de recueil mais dans des revues, et puis j’écris un peu tous les jours, oui, même tous les jours comme je fais de la peinture ou des travaux manuels tous les jours.
De toute façon moi je vis, depuis très très longtemps, dans une ambiance poétique en permanence. Mes amis aussi sont très liés à la poésie. J’ai des poèmes dans la tête tout le temps. Il y a des auteurs que j’aime énormément, je vis avec eux. J’ai l’impression qu’ils sont là, si je veux dire quelque chose de ma vie ils sont là, ce sont leurs mots que je dis, notamment Louis Aragon, Paul Éluard. Tous ces gens-là m’accompagnent en fait ».
PASSION
« Dans tout ce que je fais je suis complétement intégrée. Je ne suis pas capable de faire des choses dont je suis détachée, ça ne m’intéresse pas. Il faut vraiment que je sois dedans, c’est pareil pour le sacré ».
Quelle est l’influence de vos rencontres sur votre travail ?
Considérable. J’ai appris des techniques, des démarches, des récits de vie extraordinaires, des manières de penser et de voir le monde, les lectures des artistes (des auteurs dont je n’avais jamais entendu parler et sur lesquels je me suis précipitée) leurs difficultés, leurs attentes, leurs rencontres et leurs voyages, des choix spirituels et j’ai appris qu’en art tout est permis, possible et bon à vivre.
Ce fut une ouverture extraordinaire, un enchantement, des amitiés nouvelles, une incroyable générosité chez ceux qui acceptaient de me recevoir.
L’ART POSTAL
Avec un grand nombre de ces artistes, j’échange encore aujourd’hui (j’ai une collection de plus de trois mille œuvres d’art postal).
Nombre d’artistes en Art Postal réalisent de faux timbres « à leurs risques et périls ».
« J’ai eu une sombre histoire un jour. Un artiste, que je connais depuis longtemps, fabriquait lui-même ses timbres. C’était totalement illégal parce que le timbre est un impôt. Un jour j’ai reçu un courrier de lui, le receveur des postes me convoque. À l’époque j’étais dans mon lit, très malade, je ne pouvais pas me déplacer, donc il fait toute une histoire, vous êtes obligée de dénoncer la personne qui vous a envoyé la lettre, je vais porter plainte, vous allez passer devant la justice… Alors j’ai écrit que ce n’était pas trop normal etc. Puis j’ai dit que j’allais faire appel au médiateur. Le médiateur a été très bien, il a arrangé l’affaire. Mais surtout, la personne qui m’avait envoyé ces faux timbres était exposée au musée de la Poste à Paris. »
ROTULA
« Au Moyen-Âge, avant l’invention de la Poste Royale par Louis XI, pour annoncer le décès d’un père abbé, le Rotulus (rouleau) était porté par un messager de monastère en monastère à travers la France et l’Europe. Le destinataire faisait écrire sa réponse enluminée, appelée titulus (car elle comportait un en-tête, le titre de l’abbaye), par le moine copiste, la cousait au titulus précédent qui, avec le messager, continuait sa route. L’ensemble des tituli cousus et roulés constituait le Rotulus; certains comportant jusqu’à deux-cent-soixante réponses mises bout à bout.
Au mot rotulus (rouleau) j’ai préféré rotula (rouelle) plus poétique à mon goût. Le premier janvier 1993 j’ai demandé à des artistes amis d’échanger avec moi au cours de l’année des lettres enluminées, les thèmes et les rythmes de l’échange étant libres.
Chaque lettre est à lire et à voir, non isolée, mais dans son rapport à la précédente et à la totalité. La Rotula compte à ce jour cent-soixante-dix lettres de format 24X32 cm, 86 faites par moi-même, et 84 reçues de 49 amis artistes.
Elle a été exposée huit fois ».
« Alors là c’était vraiment magnifique, parce que je recevais dans ma boîte aux lettres de petits tableaux, c’était superbe. Et après, ça a été exposé à Paris rue Montaigne près des Champs Elysées. Il y avait un prince russe qui habitait là et qui avait une revue sur l’écriture, donc on a fait une exposition à cet endroit là. À Angoulême au musée du Papier on avait fait une très très belle exposition sur des chevalets. Ça faisait tout un circuit comme un labyrinthe ».
LES LIVRES
J’ai été émerveillée par la petite galerie de livres uniques de Caroline Corre, rue Guénégau. Je découvrais qu’on peut faire des livres peints, cousus, découpés, détournés, torturés, magnifiés, dans tous les sens, c’est-à-dire, unifiant art et connaissance livresque. Je n’ai plus arrêté.
Il y a une contradiction assumée entre le livre sortant des normes par sa forme et les normes équilibrées dans la composition des pages.
Je souhaite renouveler les formes du livre (aussi bien que remettre au goût du jour les formes anciennes du rouleau ou de la tablette de pierre) et, en même temps, affirmer le caractère religieux et sacré de tout livre qui est, par essence, le véhicule de la connaissance.
Surtout ces livres posent les questions suivantes:
« Qu’est-ce qu’un livre ?
Qu’est-ce qui définit un livre ?
Où est la frontière du livre ?
C’est donc une question philosophique autant qu’artistique.
L’art a pour fonction, parmi d’autres, de poser des questions philosophiques, ontologiques et sociétales.
« Pour moi, ces livres sont plutôt des formes de l’enluminure contemporaine avec les apports de neufs siècles de plus en art et avec la liberté totale d’inventer ».
ENLUMINURES
« Je n’ai pas du tout envie de refaire les enluminures du Moyen-Âge. J’avais envie de faire des enluminures contemporaines. Je suis triste quand je vois l’école d’enluminure d’Angers, alors en même temps ils font ça pour la restauration donc c’est bien, mais leurs élèves ne font que copier les enluminures du Moyen-Âge, c’est vraiment dommage. Il faut créer de nouvelles enluminures ».
Le premier livre publié en France sur le livre d’artiste et qui étudie le genre est celui d’Anne Moëglin Delcroix au Centre Pompidou.
J’ai participé pendant plus de dix ans aux expositions de l’association Am’Arts Délires de livres, à Chartres puis à Viroflay et Maintenon avec environ deux-cents artistes du livre, à chaque fois.
J’ai participé aussi aux livres pauvres de Daniel Leuwers et de la galerie L3V.
Êtes-vous menée par une ligne directrice dans vos créations ?
La liberté totale. Les thèmes sont choisis sur inspiration soudaine. À chaque fois le travail fini est une énorme surprise. J’utilise des débris, des chutes pour leur redonner un statut précieux mais aussi des matériaux précieux d’emblée (soie, lin, feuilles d’or, beaux papiers).
Je mélange pastel, aquarelle, encre, poudre métallique, acrylique, sable, vernis à ongle, rouge à lèvres, des extraits de mon journal, de mes lectures, de mes textes publiés ou manuscrits.
Je ramasse beaucoup de bricoles lors de mes promenades. J’appartiens aux chasseurs-cueilleurs des sociétés primitives et aux glaneurs.
CAPSULES DE TEMPS
« J’avais aussi fait quelque chose qui s’appelle capsule de temps. C’était de petites bouteilles en plastiques, parce que en verre ce serait trop compliqué, dans lesquelles je mettais des messages, des petites fleurs, des choses différentes, et puis je jetais les bouteilles n’importe où, mais dans un endroit qui pouvait être beau, qui pouvait m’intéresser. Alors j’en ai mis dans toute la France, dans des abbayes, dans des marais salants, au mont Saint-Michel, j’en ai caché deux au mont Saint-Michel. Et alors parfois ils ont été trouvés, mais assez rarement finalement. Des gens m’ont répondu et notamment dans les marais salants, c’est une petite fille de douze ans qui a trouvé la bouteille. Son père était saulnier, enfin paludier. Son père lui a dit : ce n’est pas bien de jeter des bouteilles dans les marais salants. Mais sa petite fille l’a convaincu parce que c’était intéressant et parce que c’était beau. J’ai eu plein plein de réponses comme cela mais pas autant que j’en ai envoyées. Après, mes amis se sont pris au jeu. J’ai beaucoup d’amis qui voyagent beaucoup dans le monde, donc j’ai des bouteilles qui voyagent partout dans le monde. Alors j’en ai eu en Syrie, quand la Syrie était en guerre, dans des avions de guerre, dans des palais en Inde, au Japon aussi, un peu partout. J’ai fait des dossiers, à chaque fois je répertoriais la date, ce qui s’était passé…
En fait vous exposez dans le monde entier.
Voila, et à chaque fois je faisais une photo du lancement.
Vous avez tout gardé ?
Oui ».
ESCARGOTS ARTISTES
« Vous ne reculez devant rien?
Devant rien, je fais beaucoup d’expériences. J’avais mis des catalogues de la redoute dans la terre, pour voir ce que cela allait donner. J’en ai fait des choses mais ça ne m’emballait pas. Mais ce que l’on fait avec mes amis actuellement, elles ont des escargots dans leurs boites aux lettres, alors on met des enveloppes et des papiers dans les boites aux lettres et les escargots font de la dentelle. C’est extraordinaire. Et je les ai peins à l’aquarelle, vous voyez ça fait de la dentelle, quelques fois c’est beaucoup plus troué que cela. »
Le sacré a-t-il de l’importance pour vous ?
Le religieux surtout et le sacré sont très importants pour moi.
« C’est différent le sacré et la religion. On a besoin d’avoir du sacré aussi, même sans penser à la transcendance. L’art, justement, c’est bien que ce soit sacré, c’est quand même une manière d’être qui vous met au dessus des choses matérielles. Et puis alors dans l’art… J’ai beaucoup visité de musées à Paris pendant que je travaillais à Paris et , avant je n’avais vu que des reproductions des grands peintres. Et, quand j’ai vu les grands peintres là ça a vraiment été une découverte parce que je trouve que dans les tableaux il y a vraiment une présence invisible, il y a quelque chose que l’on ne peut pas définir mais qui est là, qui est évident, je ne sais pas ce que c’est, mais c’est au-delà de la matière ».
Et pour l’art contemporain ?
« Disons que c’est moins dit. Ça n’est plus dit comme dans Fra Angelico par exemple. Mais, si on regarde Paul Klee par il y a quand même de l’invisible. Même dans un tableau abstrait, Rothko des gens comme ça. C’est une question de rapport à la lumière. J’ai connu un dominicain au couvent Saint-Jacques à Paris qui était d’origine coréenne, Kim En Joong, qui faisait de grands tableaux abstraits, et je trouve que c’était vraiment du sacré. Il n’y avait aucune forme mais c’était de la lumière, un certain rapport à la lumière. Je suis allé le voir dans son couvent, il avait un immense atelier, une salle capitulaire pour atelier, ça c’est magnifique ».
« Dans le jardin de mes parents, un jour à l’automne, on a eu des milliers d’hirondelles sur des fils électriques et je les regardais. Et en fait, leurs ailes sont exactement faites comme celles des anges dans la peinture, elles sont accrochées de la même manière ».
« Pendant longtemps je me suis demandé quel était le sens du labyrinthe de la cathédrale de Chartres, le labyrinthe c’est la vie humaine avec toutes ses épreuves et au centre la lumière ».
« – Les labyrinthes il y en a partout dans le monde. Il y en a depuis le néolithique, sur le sol, dans les grottes, sur les cathédrales plus tard au XIIe siècle, il y en a partout… J’avais fait beaucoup de travail sur les papiers parce qu’à l’origine ce sont des photocopies. Après, j’ai retravaillé tous les fonds, les cathédrales.
Vous avez cousu là !
J’ai cousu aussi, parce que la couture c’est à la fois de l’écriture, c’est aussi quelque chose qui ne peut pas se défaire aussi facilement que la colle, c’est un trajet aussi. J’avais beaucoup de plaisir à coudre le papier… J’ai usé beaucoup de machines à coudre.
Ah, ça c’était… du papier à gâteau que l’on trouve dans les boîtes de gâteaux et puis j’avais, les petits trucs plissés dans lesquels on met les gâteaux, les papiers plissés.
-les corolles oui je vois ce que c’est.
-Donc je les ai imprimées sur mon papier gâteau et j’ai fait les cathédrales par dessus ».
Quel sera le devenir de tout votre travail ?
Mon projet est de transmettre mon travail et le recueil de mes entretiens à un musée.
C’est vrai que l’on a trop de richesse en France, on en a jamais trop mais c’est ingérable. Au musée du château à Nantes il y a des tas de choses qui trainent partout dans les greniers. J’ai travaillé au musée du château, j’ai visité les greniers, et donc je sais comment c’est. Mais c’est effrayant parce qu’il y a des tas de choses intéressantes et passionnantes, mais on ne les verra pas.
Ce jour :
tempête salubre,
apéritive,
drue comme raisins des graves,
régénération de la peau,
à la surface,
de l’intérieur.
Raclements de graviers au tréfond des ravines :
lessive
marquant de pied ferme
l’entrée dans le jour neuf
ponctué
d’hortensias dont les courtils regorgent;
buée autour des tabliers rêches
pour
largement essuyer les mains
avec empreintes des paumes,
ainsi qu’aux parois préhistoriques,
en ocre rouge et sépia.
Matins de tartines beurrées.
Ici sont nos friches râpeuses
de droguet et de velours,
l’écriture obstinée
sur la place entière
d’un domaine congéable à écobuer,
où s’incruste la terre de bruyère violette
qui me teint les pieds
comme tache d’école.
Le village est construit sur une langue de terre
basse et marécageuse,
exposée au nord
face à l’île éclatante
avec phare dans l’écume.
Inventaire matinal. Poème de Marie-Dominique Pot.
À Térénez, à proximité du manoir du Cosquer et de la maison de Michel Le Bris.
Publications
Marie-Dominique Pot a eu de nombreuses activités professionnelles relatives aux arts plastiques en tant que sociologue (chargée de recherche et de formations, conférencière, et plasticienne.
Nous vous présentons ici quelques unes de ses publications.
*Naître et renaitre: mille ans d’histoire, Saint Herblain. Editions A.C.L. 1986
(Prix de la Société Académique de Nantes et de Loire-atlantique. 1987)
TRAVAUX :
*Thèse de Doctorat en Sociologie: Les usages sociaux de la couleur à l’usine. 1985
*Discours sur la couleur : Étude pour le centre scientifique et technique du batiment. 1981
*Couleurs d’Indret (sur la coloration d’un arsenal). Publication financée par le Ministère de la Défense.
*Usages sociaux de la couleur à l’usine : Étude pour le Musée National des Sciences et des Techniques du Parc de la Villette. 1983.
*Étude sémiologique : Direction Départementale des Interventions Sociales. D.D.I.S. 1982
*Enquête qualitative sur les actions de formation dans les entreprises de moins de 10 salariés : étude pour la Direction Fongecif-Lorraine. 1989.
ARTICLES :
*Noir, blanc, gris, rouge. La symbolique des couleurs à l’usine. Ethnologie Française. 1985.
*Un siècle d’histoire, un siècle d’art publicitaire. R.J.B.C. 1985.
*Des images pour Dessert. 303. Recherches et Créations; 1986
*A propos d’un congrès consacré à la couleur. Sociétés. 1986.
*Les couleurs nous interrogent des comptines à la philosophie. Protée (Quebec). 1986.
*Notre camarade Vassart, né à Apremont sur aire. Horizons d’Argonne. 1988.
*Jours d’artistes. Revue de l’Institut de Sociologie de Bruxelles. 1989.
*Traces et signes. Catalogue Claude et Andrée Frossart. Lausanne. 1992.
*Les usages sociaux de la couleur à l’usine. 1986. )
*Naître et renaître, mille ans d’histoire Saint Herblain 1986. )
*Traces de sucres. 1988 ) Le bulletin
*Images d’artistes, premiers entretiens. 1988 ) des Thèses
*Heurts et couleurs d’usines. 1988. )
*Conflits à la SXF de Viry : remarques générales sur les conditions d’une enquête. 1988. )
*Ouessant, ile des vents de Kornoq, de gwarlan, de mervent et des autres ]
*Les cimetières de l’écriture. ] Revue
*Les Jardins de Nathalie Fréour ] Vivre ici- 1993
*Veuillez agréer mes salutations colorées. ]
*Jours peints, jours écrits : Journaux plastiques. Actes du colloque sur le journal personnel. Université de Paris X. 1993
*Écrivez-moi loin, longtemps. Catalogue de l’exposition d’enveloppes peintes. site de la Création Franche. Bègles. 1994.
POESIE :
*Raisons de couleurs– Europe. 1962.
*Images ; Traces ; je t’ai connu. Présence culturelle. 1983.
*Monologue de disciple. Édition M.F. Lavaur. 1985.
*Fougères; Rétrospectivement. Phréatique. 1986.
*Inventaire matinal. Froissart.1986
*Souvenir en hiver. Face B. 1987.
*Métamorphoses. Phréatique 1987.
*Transfiguration. Le nouveau commerce. 1988.
*A ceux de ma maison. Froissart 1988.
*Lettre de Janvier (extraits). Signes 1988.
*Pour réconciliation avec un prince voisin. Droits de passage (extraits). Sur la plage où naissent les mondes. Anthologie : 80 poètes de Loire-Atlantique. Editions A.C.L. 1989. Préface de Hélène Cadou.
Sa solitude est un royaume. Marie-Dominique Pot remet sans fin l’ouvrage en mouvement.
Son chemin d’ascèse et de renoncement nous conduit au-delà de ses œuvres à nous interroger sur notre plus intime dedans.
Nous la remercions grandement pour son accueil.
Chantal Pors, Daniel Baron, Michel Alliot
Atelier Zeuxis